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man:mount

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man:mount [2024/12/06 08:34] estroman:mount [2024/12/06 16:44] (Version actuelle) estro
Ligne 1: Ligne 1:
-\\ mount(8) Monter un système de fichiers +{{url>https://fr.manpages.org/mount/8}}
-\\SYNOPSIS +
-\\mount [-l|-h|-V] +
-\\ +
-\\mount -a [-fFnrsvw] [-t type] [-O liste_options] +
-\\ +
-\\mount [-fnrsvw] [-o options] périphérique|rép +
-\\ +
-\\mount [-fnrsvw] [-t type] [-o options] périphérique rép +
-\\DESCRIPTION +
-\\Tous les fichiers accessibles par un système UNIX sont insérés dans une grande arborescence, la hiérarchie des fichiers, commençant à la racine /. Ces fichiers peuvent résider sur différents périphériques. La commande mount permet d'attacher un système de fichiers trouvé sur un périphérique quelconque à la grande arborescence du système. À l'inverse, umount(8) le détachera à nouveau. +
-\\ +
-\\La forme standard de la commande mount est : +
-\\ +
-\\ +
-\\    mount -t type périphérique rép +
-\\ +
-\\Cela indique au noyau d'attacher le système de fichiers se trouvant sur le périphérique mentionné (dont le type est type) dans le répertoire rép indiqué. Le contenu, le propriétaire et le mode d'accès précédents de rép deviennent invisibles et, tant que le nouveau système de fichiers reste monté, le chemin rép représente la racine du système de fichiers de périphérique. +
-\\ +
-\\Si seul le répertoire ou le périphérique est donné, par exemple : +
-\\ +
-\\ +
-\\    mount /rép +
-\\ +
-\lors mount recherche un point de montage (et s’il n’en trouve pas, un périphérique) dans le fichier /etc/fstab. Utiliser les options --target ou --source permet d’éviter une interprétation ambivalente de l’argument donné. Par exemple : +
-\\ +
-\\ +
-\\    mount --target /point_de_montage +
-\\ +
-\\L’affichage +
-\\ +
-\\    Le mode d’affichage n’est maintenu que pour la compatibilité ascendante. +
-\\ +
-\\    Pour une sortie plus robuste et paramétrable, utilisez findmnt(8), en particulier dans les scripts. Remarquez que les caractères de contrôle dans le nom de point de montage sont remplacés par des « ? ». +
-\\ +
-\\    La commande suivante affiche tous les systèmes de fichiers montés (de type type). +
-\\ +
-\\ +
-\\        mount [-l] [-t type] +
-\\ +
-\\    L'option -l ajoute des étiquettes à la liste. Voir plus bas. +
-\\ +
-\\Les indications de périphérique +
-\\ +
-\\    La plupart des périphériques sont indiqués sous forme de nom de fichier (d'un périphérique bloc spécial), comme /dev/sda1, mais d'autres possibilités existent. Par exemple, pour un montage NFS, périphérique peut ressembler à knuth.cwi.nl:/dir. Un périphérique bloc spécial peut aussi être indiqué par son étiquette ou son UUID de système de fichiers (consultez les options -L et -U ci-dessous), ou son étiquette ou son UUID de partition (les identifiants de partition sont par exemple pris en charge pour les tables de partitions GUID (GPT)). +
-\\ +
-\\    N’oubliez pas que les UUID et étiquette ne sont pas garantis uniques, en particulier si vous déplacez, partagez ou copiez le périphérique. Utilisez lsblk -o +UUID,PARTUUID pour vérifier que les UUID sont vraiment uniques sur le système. +
-\\ +
-\\    La configuration conseillée est d'utiliser les étiquettes (par exemple, LABEL=étiquette) plutôt que les liens symboliques /dev/disk/by-{label,uuid,partuuid,partlabel} d'udev dans le fichier /etc/fstab. Les étiquettes sont plus facilement lisibles, robustes et portables. La commande mount(8) utilise les liens symboliques d'udev en interne, donc les utiliser directement dans /etc/fstab n'apporte aucun avantage par rapport aux étiquettes. Pour plus de précisions, consultez libblkid(3). +
-\\ +
-\\    Remarquez que mount(8) utilise les UUID comme des chaînes. Les UUID de la ligne de commande ou dans fstab(5) sont convertis en représentation binaire interne. La chaîne représentant l'UUID devrait être composée de caractères en minuscules. +
-\\ +
-\\    Le système de fichiers proc n'est associé à aucun périphérique spécial, pour le monter, un mot quelconque, par exemple proc peut être utilisé à la place de l'indication de périphérique. Le choix courant none (aucun) n'est pas très heureux, car le message d'erreur « none busy » (aucun occupé) lors d'un umount peut être mal interprété. +
-\\ +
-\\Les fichiers /etc/fstab, /etc/mtab et /proc/mounts +
-\\ +
-\\    Le fichier /etc/fstab (consultez fstab(5)) contient des lignes décrivant les périphériques habituellement montés, leur point de montage et leurs options. L’emplacement par défaut du fichier fstab(5) peut être remplacé par l’option --fstab chemin en ligne de commande (voir ci-dessous pour plus de précisions). +
-\\ +
-\\    La commande +
-\\ +
-\\        mount -a [-t type] [-O liste_options] +
-\\ +
-\\    (généralement exécutée dans un script de démarrage) monte tous les systèmes de fichiers indiqués dans fstab (ou uniquement ceux du type indiqué et possédant ou non les bonnes options), sauf ceux dont la ligne contient l'option noauto. En ajoutant l'option -F, fork(2) sera invoqué par mount pour que tous les systèmes de fichiers soient montés simultanément. +
-\\ +
-\\    Lors du montage d’un système de fichiers mentionné dans fstab ou mtab, il suffit d’indiquer soit le point de montage, soit le périphérique en ligne de commande. +
-\\ +
-\\    Les programmes mount et umount maintiennent normalement une liste des systèmes de fichiers actuellement montés dans le fichier /etc/mtab. Ce vrai fichier mtab est toujours pris en charge, mais sur les systèmes Linux actuels, en faire un lien symbolique vers /proc/mounts est mieux, car un fichier mtab maintenu en espace utilisateur ne peut pas fonctionner de façon fiable avec les espaces de noms, les conteneurs et autres fonctionnalités avancées de Linux. +
-\\ +
-\\    Si mount est invoqué sans paramètre, la liste des systèmes de fichiers montés est affichée. +
-\\ +
-\\    Pour écraser les options de montage de /etc/fstab, l’option -o doit être utilisée : +
-\\ +
-\\        mount périphérique|rép -o options +
-\\ +
-\\    et ensuite les options de montage de la ligne de commande seront ajoutées à la liste des options de /etc/fstabLe comportement normal est que la dernière option est prioritaire en cas de conflit. +
-\\ +
-\\    Le programme mount ne lit pas le fichier /etc/fstab si périphérique (ou LABEL, UUID, PARTUUID ou PARTLABEL) et rép sont indiqués tous les deux. Par exemple, pour monter le périphérique toto dans /rép : +
-\\ +
-\\        mount /dev/toto /rép +
-\\ +
-\\Les montages pour utilisateurs ordinaires +
-\\ +
-\\    Normalement, seul le superutilisateur peut monter des systèmes de fichiers. Néanmoins, si la ligne dans fstab contient l'option user, n'importe quel utilisateur peut monter le système de fichiers correspondant. +
-\\ +
-\\    Ainsi, avec la ligne suivante : +
-\\ +
-\\        /dev/cdrom /cd iso9660 ro,user,noauto,unhide +
-\\ +
-\\    n'importe quel utilisateur peut monter le système de fichiers iso9660 d’un CD inséré en utilisant la commande : +
-\\ +
-\\        mount /dev/cdrom +
-\\ +
-\\    ou +
-\\ +
-\\        mount /cd +
-\\ +
-\\    Pour plus de précisions, consultez fstab(5). Seul l'utilisateur qui a monté un système de fichiers peut le démonter. Si tous les utilisateurs doivent pouvoir faire le démontage, alors utilisez users à la place de user dans le ligne de fstab. L'option owner est similaire à user, avec la contrainte que l'utilisateur doit être le propriétaire du fichier spécial. Cela peut servir par exemple pour /dev/fd si un script de connexion rend l'utilisateur de la console propriétaire de ce fichier spécial. L'option group est similaire, avec la contrainte que l'utilisateur doit appartenir au groupe de ce fichier spécial. +
-\\ +
-\\Les opérations de remontage (« bind ») +
-\\ +
-\\    Depuis Linux 2.4.0, il est possible de remonter une partie de la hiérarchie des fichiers ailleurs. L'appel est : +
-\\ +
-\\ +
-\\        mount --bind ancien_répertoire nouveau_répertoire +
-\\ +
-\\    ou en utilisant cette entrée fstab : +
-\\ +
-\\ +
-\\        /ancien_répertoire /nouveau_répertoire none bind +
-\\ +
-\\    À la suite de cet appel, le même contenu est accessible en deux endroits. Un fichier unique peut également être remonté (sur un fichier unique). Un remontage permet aussi de créer un point de montage à partir d'un répertoire normal, par exemple : +
-\\ +
-\\ +
-\\        mount --bind toto toto +
-\\ +
-\\    L'appel de remontage n'attache qu'un unique système de fichiers (ou une partie), et pas les éventuels sous-montages. La hiérarchie complète, y compris les sous-montages, est attachée une seconde fois avec : +
-\\ +
-\\ +
-\\        mount --rbind ancien_répertoire nouveau_répertoire +
-\\ +
-\\    Remarquez que les options de montage du système de fichiers resteront les mêmes que celles du point de montage d'origine et ne pourront pas être modifiées en ajoutant l'option -o aux options --bind ou --rbind. Les options de montages peuvent être modifiées par une commande remount à part, par exemple : +
-\\ +
-\\ +
-\\        mount --bind ancien_répertoire nouveau_répertoire +
-\\        mount -o remount,ro nouveau_répertoire +
-\\ +
-\\    Remarquez que le comportement de l'opération de remontage dépend du fichier /etc/mtab. La première commande enregistre l'option bind dans le fichier /etc/mtab et la seconde commande lit l'option dans le fichier. Si le système ne possède pas de fichier /etc/mtab ou si vous définissez explicitement source et cible de la commande remount (dans ce cas mount(8) ne lit pas /etc/mtab), alors vous devez aussi utiliser l'attribut (ou l’option) bind de la commande remount. Par exemple : +
-\\ +
-\\ +
-\\        mount --bind ancien_répertoire nouveau_répertoire +
-\\        mount -o remount,ro,bind ancien_répertoire nouveau_répertoire +
-\\ +
-\\    Remarquez que remount,ro,bind créera un point de montage en lecture seule (entrée VFS), mais que le superbloc du système de fichiers d’origine sera toujours accessible en écriture, ce qui signifie que l’ancien_répertoire sera accessible en écriture, mais que le nouveau_répertoire sera en lecture seule. +
-\\ +
-\\Les opérations de déplacement +
-\\ +
-\\    Depuis Linux 2.5.1 il est possible de déplacer de façon atomique une arborescence montée à un autre endroit. L'appel est : +
-\\ +
-\\ +
-\\        mount --move ancien_répertoire nouveau_répertoire +
-\\ +
-\\    Cela rendra le contenu de ce qui apparaissait jusqu'à présent en ancien_répertoire maintenant accessible en nouveau_répertoire. L'emplacement physique des fichiers n'est pas modifié. Remarquez que l'ancien_répertoire doit être un point de montage. +
-\\ +
-\\    Remarquez aussi que le déplacement d’un montage résidant dans un montage partagé n’est pas possible ni pris en charge. Utiliser findmnt -o TARGET,PROPAGATION pour afficher les attributs de propagation actuels. +
-\\ +
-\\Les opérations de partage de sous-arborescence +
-\\ +
-\\    Depuis Linux 2.6.15, il est possible de marquer un montage et ses sous-montages comme partagés, privés, esclaves, ou non remontables. Un montage partagé permet de créer des miroirs de ce montage, ainsi les montages et les démontages dans n'importe quel miroir seront propagés aux autres miroirs. Un montage esclave se propage seulement depuis le montage maître. Un montage privé ne peut se propager. Un montage non remontable est un montage privé qui ne peut pas être cloné lors d'une opération de remontage (bind). La sémantique précise de ces options est documentée dans le fichier Documentation/filesystems/sharedsubtree.txt des sources du noyau. +
-\\ +
-\\    Les opérations prises en charge sont : +
-\\ +
-\\        mount --make-shared point_de_montage +
-\\        mount --make-slave point_de_montage +
-\\        mount --make-private point_de_montage +
-\\        mount --make-unbindable point_de_montage +
-\\ +
-\\    Les commandes suivantes permettent de changer récursivement le type de tous les montages dans un point de montage donné. +
-\\ +
-\\        mount --make-rshared point_de_montage +
-\\        mount --make-rslave point_de_montage +
-\\        mount --make-rprivate point_de_montage +
-\\        mount --make-runbindable point_de_montage +
-\\ +
-\\    mount(8) ne lit pas fstab(5) quand une opération --make-* est demandée. Tous les renseignements nécessaires doivent être indiqués sur la ligne de commande. +
-\\ +
-\\    Remarquez que le noyau Linux ne permet pas de modifier plusieurs attributs de propagation avec un seul appel système mount(2) et que les attributs ne peuvent pas être mélangés avec d’autres options de montage. +
-\\ +
-\\    Depuis util-linux 2.23, la command mount permet d’utiliser plusieurs attributs de propagation ensemble ainsi qu’avec d’autres opérations de montage. Cette fonctionnalité est expérimentale. Les attributs de propagation sont appliqués par des appels système mount(2) supplémentaires lorsque les opérations précédentes de montage ont réussi. Remarquez que ce cas d’utilisation n’est pas atomique. Les attributs de propagation peuvent être indiqués dans fstab(5) comme des options de montage (private, slave, shared, unbindable, rprivate, rslave, rshared, runbindable). +
-\\ +
-\\    Par exemple : +
-\\ +
-\\        mount --make-private --make-unbindable /dev/sda1 /toto +
-\\ +
-\\    est la même chose que : +
-\\ +
-\\        mount /dev/sda1 /toto +
-\\        mount --make-private /toto +
-\\        mount --make-unbindable /toto +
-\\ +
-\\OPTIONS EN LIGNE DE COMMANDE +
-\\L'ensemble exact des options utilisées lors d'une invocation de mount est déterminé d'abord en lisant les options de la table fstab pour ce système de fichiers, puis en appliquant les options de l'argument -o, et finalement en appliquant les options -r ou -w si elles sont présentes. +
-\\ +
-\\La commande mount ne passe pas toutes les options de la ligne de commande aux programmes auxiliaires de montage /sbin/mount.suffixe. L’interface entre mount et les programmes auxiliaires de montage est décrite plus bas dans la section AUXILIAIRES EXTERNES. +
-\\ +
-\\Les options en ligne de commande disponibles pour mount sont les suivantes. +
-\\ +
-\\-a, --all +
-\\    Monter tous les systèmes de fichiers (d'un type donné) mentionnés dans fstab (à part ceux dont la ligne contient le mot clef noauto). Les systèmes de fichiers sont montés dans l’ordre de fstab. +
-\\-B, --bind +
-\\    Remonter une sous-arborescence ailleurs (le contenu sera disponible en deux points différents). Voir plus haut. +
-\\-c, --no-canonicalize +
-\\    Ne pas rendre les chemins canoniques. La commande mount rend tous les chemins canoniques (depuis la ligne de commande ou fstab) par défaut. Cette option peut être utilisée avec l’attribut -f pour les chemins absolus déjà canoniques. L’option est conçue pour les auxiliaires de montage qui appellent mount -i. L’utilisation de cette option en ligne de commande est fortement déconseillée pour les opérations normales de montage. +
-\\ +
-\\    Remarquez que mount(8) ne passe pas cette option aux auxiliaires /sbin/mount.type. +
-\\-F, --fork +
-\\    (Utilisée conjointement avec -a) lancer un processus mount pour chaque périphérique. Cela effectuera le montage en parallèle des divers périphériques ou serveurs NFS. L'avantage est la rapidité ; de plus les délais de NFS s'écoulent en parallèle. Un désavantage est que les montages ont lieu dans le désordre. Il ne faut donc pas utiliser cette option pour monter à la fois /usr et /usr/spool. +
-\\-f, --fake +
-\\    Fonctionnement normal sauf pour l'appel système final qui n'est pas exécuté. Cela simule le montage du système de fichiers. Cette option, en conjonction avec l’attribut -v, permet de déterminer ce que la commande mount essaye de faire. Cela peut aussi servir à ajouter des entrées pour les périphériques montés précédemment avec l'option -n. L'option -f vérifie l'existence d'une entrée dans /etc/mtab et échoue si l'entrée existe déjà (avec un montage standard non simulé, cette vérification est faite par le noyau). +
-\\-i, --internal-only +
-\\    Ne pas appeler l'auxiliaire /sbin/mount.système_de_fichiers, même s'il existe. +
-\\-L, --label étiquette +
-\\    Monter la partition d’étiquette indiquée. +
-\\-l, --show-labels +
-\\    Ajouter les étiquettes à la sortie de mount. mount doit avoir le droit de lire le périphérique du disque (par exemple en étant exécuté en tant que superutilisateur, Set-UID root). Une étiquette pour les systèmes ext2, ext3 ou ext4 peut être écrite avec l'utilitaire e2label(8), pour XFS avec l'utilitaire xfs_admin(8) et pour ReiserFS avec l'utilitaire reiserfstune(8). +
-\\-M, --move +
-\\    Déplacer une sous-arborescence ailleurs. Voir plus haut. +
-\\-n, --no-mtab +
-\\    Monter sans écriture dans /etc/mtab. C'est nécessaire si /etc réside sur un système de fichiers en lecture seule. +
-\\-O, --test-opts liste_options +
-\\    Limiter l'ensemble des systèmes de fichiers auxquels l’option -a s'applique. De ce point de vue, c’est comme l’option -t sauf que -O est inutile sans -a. Par exemple, la commande : +
-\\ +
-\\            mount -a -O no_netdev +
-\\ +
-\\        monte tous les systèmes de fichiers sauf ceux qui ont l'option _netdev indiquée dans le champ option du fichier /etc/fstab. +
-\\ +
-\\        C'est différent de -t car chaque option est vérifiée exactement ; un no au début d'une option ne nie pas le reste. +
-\\ +
-\\        Les options -t et -O se cumulent dans les faits. La commande : +
-\\ +
-\\            mount -a -t ext2 -O _netdev +
-\\ +
-\\        monte tous les systèmes de fichiers ext2 avec l'option _netdev, et pas les systèmes de fichiers qui sont seulement ext2 ou qui ont seulement l'option _netdev. +
-\\ +
-\\-o, --options options +
-\\    Utiliser les options de montage indiquées. L’argument options est une liste séparée par des virgules. Par exemple : +
-\\ +
-\\            mount LABEL=mydisk -o noatime,nodev,nosuid +
-\\ +
-\\        Pour plus précisions, consultez les sections OPTIONS DE MONTAGE INDÉPENDANTES et OPTIONS DE MONTAGE SPÉCIFIQUES. +
-\\ +
-\\-R, --rbind +
-\\    Remonter une sous-arborescence et tous les sous-montages possibles ailleurs (le contenu sera disponible en deux points différents). Voir plus haut. +
-\\-r, --read-only +
-\\    Monter le système de fichiers en lecture seule. Un synonyme est -o ro. +
-\\ +
-\\    Remarquez que selon le type et l'état du système de fichiers et le comportement du noyau, le système peut continuer à écrire sur le périphérique. Par exemple, ext3 et ext4 rejoueront leurs journaux si le système de fichiers est sale. Pour prévenir ce type d'accès en écriture, vous devriez monter les systèmes de fichiers ext3 ou ext4 avec les options de montage ro,noload ou définir le périphérique bloc lui-même en mode lecture seule, consultez blockdev(8). +
-\\-s +
-\\    Tolérer les options non valables plutôt qu'échouer. Cela permet d'ignorer les options non prises en charge par un type de système de fichiers. Tous les systèmes de fichiers ne prennent pas en charge cette option. Actuellement, elle n’est prise en charge que par l’auxiliaire de montage mount.nfs. +
-\\--source périphérique +
-\\    Si un seul argument est donné pour la commande de montage, alors cet argument pourrait être interprété comme une cible (point de montage) ou une source (périphérique). Cette option permet de définir explicitement que l’argument est la source du montage. +
-\\--target répertoire +
-\\    Si un seul argument est donné pour la commande de montage, alors cet argument pourrait être interprété comme une cible (point de montage) ou une source (périphérique). Cette option permet de définir explicitement que l’argument est la cible du montage. +
-\\-T, --fstab chemin +
-\\    Indiquer un fichier fstab alternatif. Si chemin est un répertoire, alors les fichiers de ce répertoire sont triés par strverscmp(3) ; les fichiers qui commencent par « . » ou sans extension .fstab sont ignorés. L’option peut être indiquée plus d’une fois. Cette option est surtout conçue pour les scripts d’initramfs ou de chroot où une configuration supplémentaire est indiquée au-delà de la configuration standard du système. +
-\\ +
-\\    Remarquez que mount(8) ne passe pas l’option --fstab à l’auxiliaire /sbin/mount.type, ce qui signifie que les fichiers fstab alternatifs seront invisibles aux auxiliaires. Ce n’est pas un problème pour les montages normaux, mais les montages d’utilisateurs ordinaires nécessitent toujours fstab pour vérifier les droits de l’utilisateur. +
-\\-t, --type type +
-\\    L’argument suivant le -t est utilisé pour indiquer le type de système de fichiers. Les types de systèmes de fichiers actuellement pris en charge dépendent du noyau utilisé. Consultez /proc/filesystems et /lib/modules/$(uname -r)/kernel/fs pour une liste complète de systèmes de fichiers. Les plus communs sont ext2, ext3, ext4, xfs, btrfs, vfat, sysfs, proc, nfs et cifs. +
-\\ +
-\\    Les programmes mount(8) et umount(8) gèrent les sous-types de systèmes de fichiers. Le sous-type est défini par un suffixe « .sous-type ». Par exemple, « fuse.sshfs ». Vous devriez plutôt utiliser la notation de sous-type qu'ajouter un préfixe au premier champ (par exemple « sshfs#example.com » est obsolète). +
-\\ +
-\\    Si aucune option -t n'est mentionnée, ou si le type auto est précisé, mount essayera de deviner le type désiré. mount utilise la bibliothèque blkid pour deviner le type de système de fichiers. S'il ne trouve rien qui lui soit familier, mount essaiera de lire le fichier /etc/filesystems ou, s'il n'existe pas, /proc/filesystems. Tous les types de systèmes de fichiers indiqués seront essayés, sauf ceux marqués « nodev » (par exemple devpts, proc et nfs). Si /etc/filesystems se termine par une ligne contenant un seul « * », mount lira ensuite /proc/filesystems. Durant l'essai, tous les types de système de fichiers seront montés avec l’option de montage silent. +
-\\ +
-\\    Le type auto peut être utile pour des disquettes montées par l'utilisateur. Créer un fichier /etc/filesystems permet de changer l'ordre d'essai (par exemple vfat avant msdos, ou ext3 avant ext2) ou d'utiliser un autochargeur de modules pour le noyau. +
-\\ +
-\\    Plusieurs types peuvent être indiqués, séparés par des virgules, pour l’option -t comme pour une entrée /etc/fstab. La liste des types de systèmes de fichiers pour l’option -t peut également être préfixée par no pour indiquer les types à ignorer. Le préfixe no est sans effet dans une entrée /etc/fstab. +
-\\ +
-\\    Le préfixe no peut avoir du sens avec l’option -a. Par exemple, la commande +
-\\ +
-\\            mount -a -t nomsdos,smbfs +
-\\ +
-\\        monte tous les systèmes de fichiers, à l'exception de ceux du type msdos et smbfs. +
-\\ +
-\\        Pour la plupart des types, mount n’effectue qu’un appel système mount(2) et aucune connaissance détaillée du système de fichiers n'est nécessaire. Pour certains types toutefois (comme nfs, nfs4, cifs, smbfs, ncpfs), du code supplémentaire est indispensable. Les systèmes de fichiers nfs, nfs4, cifs, smbfs et ncpfs ont un programme de montage indépendant. Afin de rendre uniforme le traitement de tous les types, mount exécutera le programme /sbin/mount.type (s'il existe) lorsqu'il est invoqué avec le type type. Comme différentes versions de smbmount ont des conventions d'appels diverses, /sbin/mount.smbfs peut être un script shell qui réalise l'appel voulu. +
-\\ +
-\\-U, --uuid UUID +
-\\    Monter la partition ayant l'UUID indiqué. +
-\\-v, --verbose +
-\\    Mode verbeux. +
-\\-w, --rw, --read-write +
-\\    Monter le système de fichiers en lecture/écriture (option par défaut). Un synonyme est -o rw. +
-\\-V, --version +
-\\    Afficher les informations sur la version et quitter. +
-\\-h, --help +
-\\    Afficher un texte d'aide puis quitter. +
-\\ +
-\\OPTIONS DE MONTAGE INDÉPENDANTES +
-\\Certaines de ces options sont seulement utiles lorsque les montages apparaissent dans le fichier /etc/fstab. +
-\\ +
-\\Certaines de ces options peuvent être activées ou désactivées par défaut dans l'environnement du noyau. Pour vérifier la configuration actuelle, consultez les options dans /proc/mounts. Remarquez que les systèmes de fichiers ont aussi des options de montage par défaut spécifiques au système de fichiers (consultez par exemple la sortie de tune2fs -l pour les systèmes de fichiers extN). +
-\\ +
-\\Les options suivantes s'appliquent à tous les systèmes de fichiers montés (mais tous les systèmes de fichiers ne les honorent pas, par exemple sync n'est effective que pour ext2, ext3, fat, vfat et ufs) : +
-\\ +
-\sync +
-\\    Toutes les entrées et sorties sur le système de fichiers seront asynchrones (consultez aussi l'option sync). +
-\time +
-\\    Ne pas utiliser la fonctionnalité noatime, donc la date d'accès à l'inœud est contrôlée par les options par défaut du noyau. Consultez aussi les descriptions des options de montage strictatime et relatime. +
-+
-oatime +
-\\    Ne pas mettre à jour les horodatages d'accès aux inœuds sur ce système de fichiers (accès plus rapide pour des serveurs de news par exemple). +
-\uto +
-\\    Peut être monté par l'option -a. +
-+
-oauto +
-\\    Ne peut être monté qu'explicitement (l'invocation de mount avec l'option -a ne montera pas le système de fichiers). +
-\\\    L'option context= est utile lors du montage d'un système de fichiers sans gestion des attributs étendus, comme les disquettes ou les disques durs formatés en VFAT, ou les systèmes de fichiers qui ne sont en général pas utilisés dans un environnement SELinux comme un disque ext3 formaté dans un environnement non SELinux. Vous pouvez aussi utiliser context= avec des systèmes de fichiers non sûrs, comme une disquette. Elle assure aussi la compatibilité avec la prise en charge xattr du système de fichiers avec les versions antérieures au noyau 2.4. Même si xattr est pris en charge, vous pouvez sauver les horodatages sans devoir étiqueter tous les fichiers en affectant un contexte de sécurité pour le disque entier. +
-\\ +
-\\    L'option context="system_u:object_r:removable_t" est couramment utilisée pour les supports amovibles. +
-\\ +
-\\    Deux autres options sont fscontext= et defcontext=, elles sont toutes les deux mutuellement exclusives avec l'option context=. Cela signifie que vous pouvez utiliser fscontext= et defcontext= ensembles, mais aucune ne peut être utilisée avec l'option context=. +
-\\ +
-\\    L'option fscontext= fonctionne pour tous les systèmes de fichiers, qu'ils prennent en charge l'option xattr ou non. L'option fscontext= change l'étiquette du système de fichiers en un contexte de sécurité spécifique. L'étiquette du système de fichiers est distincte des étiquettes individuelles des fichiers. Elles représentent le système de fichiers entier pour un certain type de vérification de permission, comme une période de montage ou une création de fichier. Les étiquettes individuelles de fichiers sont toujours obtenues à partir des paramètres xattr des fichiers eux-mêmes. L'option de contexte définit habituellement l'agrégat de contexte que fscontext= fournit, en plus de fournir la même étiquette pour tous les fichiers individuels. +
-\\ +
-\\    Vous pouvez définir le contexte de sécurité par défaut pour les fichiers non étiquetés avec l'option defcontext=. Cela surcharge la valeur par défaut définie pour les fichiers non étiquetés de la stratégie de sécurité et nécessite un système de fichiers qui gère l'étiquetage xattr. +
-\\ +
-\\    L'option rootcontext= permet d'étiqueter explicitement l'inœud racine d'un système de fichiers avant que l'inœud ou le système de fichiers en cours de montage ne devienne visible depuis l'espace utilisateur. Cela s'est avéré utile pour des noyaux Linux « stateless ». +
-\\ +
-\\    Remarquez que le noyau rejette toutes les demandes de remontage qui contiennent l'option contexte, même quand elles ne modifient pas le contexte actuel. +
-\\ +
-\\    Avertissement : la valeur contexte pourrait contenir des virgules, auquel cas, la valeur doit être protégée correctement, sinon mount(8) interprétera la virgule comme un séparateur entre options de montage. N’oubliez pas que l’interpréteur de commandes supprime les guillemets simples, et donc que des guillemets doubles sont nécessaires. Par exemple : +
-\\ +
-\\            mount -t tmpfs none /mnt -o             'context="system_u:object_r:tmp_t:s0:c127,c456",noexec' +
-\\ +
-\\        Pour plus de précisions, consultez selinux(8). +
-\\ +
-\\defaults +
-\\    Utiliser les options par défaut : rw, suid, dev, exec, auto, nouser et async. +
-\\ +
-\\    Remarquez que le véritable ensemble de toutes les options de montage par défaut dépend du noyau et du type de système de fichiers. Consultez le début de cette section pour plus de précisions. +
-\\dev +
-\\    Interpréter les périphériques spéciaux de type caractère ou bloc présents sur le système de fichiers. +
-+
-odev +
-\\    Ne pas interpréter les périphériques spéciaux de type caractère ou bloc présents sur le système de fichiers. +
-\\diratime +
-\\    Mettre à jour les horodatages d'accès d'inœuds sur ce système de fichiers. Option par défaut. +
-+
-odiratime +
-\\    Ne pas mettre à jour les heures d'accès aux inœuds de répertoires sur ce système de fichiers. +
-\\dirsync +
-\\    Toutes les mises à jour de répertoires du système de fichiers devraient être réalisées de façon synchrone. Cela concerne les appels système suivant : creat, link, unlink, symlink, mkdir, rmdir, mknod et rename. +
-\xec +
-\\    Permettre l'exécution de fichiers binaires. +
-+
-oexec +
-\\    Ne pas permettre l'exécution directe de tout fichier binaire sur le système de fichiers monté (jusqu'à peu, il était possible d'exécuter des fichiers binaires n'importe comment en utilisant une commande comme « /lib/ld*.so /mnt/binaire ». Cette ruse échoue depuis Linux 2.4.25/2.6.0). +
-\\group +
-\\    Autoriser un utilisateur ordinaire à monter le système de fichiers si l’un des groupes auxquels cet utilisateur correspond au groupe du périphérique. Cette option implique les options nosuid et nodev (à moins qu'elles ne soient annulées par d'autres options comme dans la ligne d'options group,dev,suid). +
-\\iversion +
-\\    Incrémenter le champ i_version d'un inœud à chaque modification de celui-ci. +
-+
-oiversion +
-\\    Ne pas incrémenter le champ i_version de l'inœud. +
-\\mand +
-\\    Permettre les verrouillages obligatoires sur ce système de fichiers. Consultez fcntl(2). +
-+
-omand +
-\\    Ne pas permettre les verrouillages obligatoires sur ce système de fichiers. +
-\\_netdev +
-\\    Le système de fichiers réside sur un périphérique nécessitant des accès réseau (pour éviter que le système essaye de monter ces systèmes de fichiers avant d'avoir activé le réseau). +
-+
-ofail +
-\\    Ne pas renvoyer d'erreur pour ce périphérique s'il n'existe pas. +
-+
-elatime +
-\\    Mettre à jour les horodatages d'accès par rapport à l’horodatage de modification. L’horodatage d'accès est mis à jour seulement si le précédent horodatage d'accès est antérieur à l’horodatage de modification (c'est équivalent à l'option noatime, mais permet aux applications, comme mutt, de savoir si un fichier a été lu depuis sa dernière modification). +
-\\ +
-\\    Depuis Linux 2.6.30, le comportement par défaut du noyau est celui fourni par cette option (sauf si noatime a été indiquée), et l'option strictatime est nécessaire pour obtenir les sémantiques traditionnelles. De plus, depuis Linux 2.6.30, la date de dernier accès au fichier est toujours mise à jour si elle est vieille de plus d'un jour. +
-+
-orelatime +
-\\    Ne pas utiliser la fonctionnalité relatime. Consultez aussi l'option de montage strictatime. +
-\\strictatime +
-\\    Demander explicitement une mise à jour complète des horodatages d'accès. Cela permet au noyau d'utiliser relatime ou noatime par défaut, mais il est toujours possible de changer cela depuis l'espace utilisateur. Pour plus de précisions sur les options de montage par défaut, consultez /proc/mounts. +
-+
-ostrictatime +
-\\    Utiliser le comportement par défaut du noyau pour la mise à jour des horodatages d'accès aux inœuds. +
-\\lazytime +
-\\    Ne mettre à jour les dates (atime, mtime, ctime) que dans la version en mémoire de l’inœud du fichier. +
-\\ +
-\\    Cette option de montage réduit significativement les écritures sur la table des inœuds pour les charges de travail qui réalisent des écritures aléatoires fréquentes sur les fichiers préalloués. +
-\\ +
-\\    Les horodatages sur disque ne sont mis à jour que quand : +
-\\ +
-\\        — l’inœud doit être mis à jour pour des modifications indépendantes des horodatages du fichier ; +
-\\ +
-\\        — l’application utilise fsync(2), syncfs(2) ou sync(2) ; +
-\\ +
-\\        — un inœud non supprimé est expulsé de la mémoire ; +
-\\ +
-\\        — plus de 24 heures se sont écoulées depuis que l’inœud a été écrit sur le disque. +
-\\ +
-+
-olazytime +
-\\    Ne pas utiliser la fonctionnalité lazytime. +
-\\suid +
-\\    Prendre en compte les bits Set-UID ou Set-GID des fichiers se trouvant sur le système de fichiers monté. +
-+
-osuid +
-\\    Ne pas prendre en compte les bits Set-UID ou Set-GID. +
-\\silent +
-\\    Activer le mode silencieux. +
-\\loud +
-\\    Désactiver le mode silencieux. +
-\\owner +
-\\    Autoriser un utilisateur ordinaire à monter le système de fichiers si cet utilisateur est propriétaire du périphérique. Cette option implique les options nosuid et nodev (à moins qu'elles ne soient annulées par d'autres options comme dans la ligne d'options owner,dev,suid). +
-+
-emount +
-\\    Tenter de remonter un système de fichiers déjà monté. C'est utilisé pour changer les attributs de montage d'un système de fichiers, principalement pour autoriser l'écriture sur un système de fichiers en lecture seule. Cela ne change ni le périphérique ni le point de montage. +
-\\ +
-\\    La fonctionnalité de remontage utilise les options fstab de la même façon que la commande mount. Cela signifie que la commande mount ne lit pas fstab (ou mtab) seulement si périphérique et répertoire sont tous deux indiqués. +
-\\ +
-\\    mount -o remount,rw /dev/toto /rép +
-\\ +
-\\    Après cet appel, toutes les anciennes options de montage sont remplacées et les options arbitraires du fichiers fstab (ou mtab) sont ignorées, à part l’option loop= qui est générée en interne et maintenue par la commande mount. +
-\\ +
-\\    mount -o remount,rw /rép +
-\\ +
-\\    Après cet appel, mount lit fstab et fusionne ces options avec les options de la ligne de commande (-o). Si aucun point de montage n’est trouvé dans fstab, alors le remontage sans source indiquée est permis. +
-+
-+
-\\    Monter le système de fichiers en lecture seule. +
-+
-+
-\\    Monter le système de fichiers en lecture/écriture. +
-\\sync +
-\\    Toutes les entrées et sorties du système de fichiers doivent être réalisées de façon synchrone. Dans le cas d'un support avec un nombre limité de cycles d'écriture (par exemple des mémoires flash), sync peut réduire la durée de vie de celui-ci. +
-\+
man/mount.1733474088.txt.gz · Dernière modification : de estro

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